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Comme ses confrères spécialisés en économie ou en politique, il doit informer et relater les événements auxquels il assiste tout en apportant un regard critique. Doté d’une bonne culture sportive, connaissant parfaitement ce milieu et ses règlements, il peut traiter du sport dans son ensemble ou se spécialiser dans certaines disciplines. Ce métier fait beaucoup rêver les mordus de sport, mais on ne compte pas plus de 3 000 journalistes sportifs en France dans la presse écrite, à la radio, à la télévision, dans les agences de presse et sur Internet.

Ses qualités : faire vivre en direct les événements sportifs et recueillir "à chaud" les réactions des athlètes demande une vivacité d’esprit particulière.

Sa formation : une école de journaliste, si possible reconnue par la profession. Notez que l’ESJ (École supérieure de journalisme) de Lille accessible sur concours aux bac + 3 a une option "actualité sportive". Également, Sportcom, la formation conjointe de l’INSEP (Institut national du sport et de l’éducation physique) et du CFJ (Centre de formation des journalistes) de Paris, s’adresse aux sportifs de haut niveau, titulaires au minimum du bac, et se déroule à temps partiel durant trois ans.

 

Niveau(x)  d'étude(s) : Bac + 3 
Dans un club ou une fédération, sa mission est la même : amener une équipe ou un athlète au meilleur niveau. Entouré de conseillers techniques et de préparateurs physiques, il élabore un programme d’entraînement adapté. Outre une très bonne connaissance technique et tactique de sa discipline, il doit posséder de solides notions en physiologie ou en biomécanique, ainsi qu’une grande force de caractère. Car si l’entraîneur est responsable des victoires, il devient aussi le bouc émissaire en cas d’échec…
Ses qualités : un entraîneur doit être diplomate et fin psychologue, notamment pour ménager les susceptibilités lors des sélections, désamorcer les conflits entre joueurs ou entourer les sportifs en cas de défaite.
Sa formation : dans la plupart des cas, les entraîneurs sont d’anciens sportifs de haut niveau. Le BEES 2e degré permet de devenir entraîneur. Pour le niveau national, c’est le 3e degré qui s’impose. Cas particulier : en football, un diplôme spécifique d’entraîneur professionnel est délivré par la fédération.

 

Salarié d’une collectivité ou d’une association, il est en poste dans un stade nautique, un gymnase, un club de remise en forme, un golf, etc. À la fois gestionnaire, administrateur et animateur, sa première mission consiste à veiller au bon état des équipements. Il est aussi responsable de la gestion du budget, ainsi que du personnel. Chargé d’organiser et de développer les activités de la structure, il est en relation avec de nombreux acteurs (partenaires financiers, fédérations, etc.) du milieu sportif associatif.
Ses qualités : rigueur et sens de l’organisation. Il doit aimer les contacts humains.
Sa formation : il en existe de nombreuses dans le management du sport. Un master STAPS, option management du sport peut constituer un bon ticket d’entrée.

 

Le ministère des sports organise, dans la majorité des disciplines, un diplôme d'état. L'acquisition de ce diplôme donne l'équivalence du bac (homologué Niv 4) et la possibilité de passer le concours d'éducateurs sportif de la fonction publique territoriale, de catégorie B ( la fonction publique territoriale à 3 catégories : A - B - C).

Comment devenir éducateur sportif dans une discipline ?
Pour exercer une activité d'enseignement, d'encadrement ou d'expertise dans une discipline sportive, le Brevet d'État d'Éducateur Sportif (BEES) est un "passeport" indispensable. Il comporte 3 degrés, correspondant chacun à un niveau de qualification professionnelle :

BEES 1er degré : enseignement, organisation, gestion des activités physiques et sportives (homologué niveau IV)
BEES 2ème degré : perfectionnement technique, entraînement et formation de cadres (homologué niveau II)
BEES 3ème degré : expertise et recherche.