L’aquaculture intensive et industrielle consiste à vider des bassins d’élevage ou des étangs pour en récupérer les poissons. L’aquaculteur en eau douce aménage un chenal dans l’étang pour recueillir le poisson pendant la saison de pêche. Pour limiter le développement des végétaux et favoriser celui du phytoplancton (nourriture microscopique), il cure l’étang. On appelle cette opération le « faucardage ». Il empoissonne avec des espèces choisies : ablettes, tanches, gardons, carpes, brochets ou perches… Il limite les espèces indésirables et contrôle la reproduction des géniteurs.
Dans une eau courante le pisciculteur peut se spécialiser dans la production de truites ou salmoniculture. Une installation d’alevinage en eau pure est alors indispensable.
En eau de mer, l’aquaculteur travaille dans une ferme marine. Il utilise des cages flottantes pour l’élevage du saumon, de la dorade ou du bar, ou des bassins "hors sol" en bord de mer qui permettent une alimentation enrichie.
Eau douce ou de mer, le quotidien de l’aquaculteur-pisciculteur consiste en une surveillance constante du renouvellement de l’eau, de sa température et de son oxygénation. L’état sanitaire de l’installation en dépend. Les poissons sont vendus après lavage, triage, emballage, étiquetage.
L’aquaculteur travaille presque toujours en plein air, sur l’eau dans une barge, ou dans l’eau. Soumis aux aléas climatiques et aux marées ses horaires sont irréguliers. Ciré, bottes ou cuissardes et gants de caoutchouc constituent son « uniforme ».