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Concours OrthophonisteDéfinition du métierThérapie du langage et de la parole, de l'articulation et de la voix, traitant des perturbations phonétiques, des handicaps moteurs, sensoriels ou mentaux, de la démutisation, traitement des dyslexies et agraphies.
EnvironnementEn libéral ou dans des institutions et centres de rééducations.
Les qualitésElocution exempte de toute pathologie, orthographe parfaite, bonne audition, patience, goût pour les contacts humains et sens pédagogique, bonne présentation.
La professionLes difficultés sont contrebalancées par un exercice salarial très vaste et un exercice libéral très modulable.
La formation d’orthophonisteParmi les formations paramédicales, la filière qui conduit au certificat de capacité d’orthophoniste se déroule en quatre ans à l’université. C’est la seule filière où les profils littéraires y sont plus nombreux que les scientifiques. Mais la sélectivité y est tout aussi sévère. A noter que chaque année, environ 150 orthophonistes reviennent exercer en France après avoir suivi un cursus en Belgique. Le concours Le programme de référence peu précis laisse une grande marge de manœuvre aux instituts. Seule constante : une première série d’épreuves écrites d’admissibilité (d’une durée moyenne de trois heures), suivie deux à trois mois plus tard, pour une partie des candidats, par des épreuves orales d’admission. L’écrit. Officiellement, cette épreuve vise à « vérifier la maîtrise de l’orthographe, de la syntaxe, de la sémantique, les facultés de synthèse, d’abstraction, la capacité de concentrer l’information »… Concrètement, toute une batterie de tests est prévue : dictées, exercices « à trous », QCM de culture générale, tests psychotechniques, exercices d’expression écrite (contraction de texte, dissertation, commentaire de texte scientifique, synthèse de documents)… Dans tous les cas, la surprise est au rendez-vous, et les pièges sont de mise. L’oral. Il s’agit de « s’assurer que les candidats ont une personnalité stable et structurée, de bons contacts humains et une bonne adaptation sociale » et de juger de l’aptitude à adapter son langage à la personne à qui l’on s’adresse, d’évaluer les aptitudes phono-articulatoires, gestuelles, psychologiques impliquées dans la communication ». Le cursus Intense et touffu, le programme des études d’orthophonie est à l’image de la multitude de domaines abordés par cette profession. La première année est consacrée à l’acquisition de connaissances fondamentales en sciences du langage, psychologie, audition et pathologies médicales (psychiatrie, neurologie, psychomotricité…). Les années suivantes visent, dans le cadre de travaux dirigés, à passer en revue toute la variété des troubles (troubles de la voix, bégaiement, dyslexie, dyscalculie…), des techniques de rééducation adaptées au patient, tout en se préparant au bilan, à la conduite d’entretien et à l’accompagnement familial. Autant de « techniques » à expérimenter sur le terrain par le biais de stages auprès d’enfants, d’adultes et de personnes âgées en rééducation. De quoi alimenter aussi le contenu du mémoire de recherche qui clôt le cursus. Quels établissements ? A l’université uniquement, le plus souvent dans les UFR de médecine.
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