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Concours ConciliateurFonctions :
Le conciliateur de Justice est un collaborateur occasionnel de la Justice, bénévole. II prête serment devant le premier président de la cour d’appel avant d’exercer ses fonctions avec exactitude et probité.
Les modalités d’exercice de sa missionPour concilier les personnes il proposera une, parfois plusieurs réunions, pour écouter les arguments des parties (à la mairie ou au tribunal d'instance, à la maison de Justice et du Droit, etc.). Il pourra se rendre sur les lieux du désaccord. Dans des circonstances précises, il peut également entendre des tiers.
Dans les deux cas, les parties peuvent se faire accompagner d’une personne de leur choix.
Comment devenir conciliateur de Justice ?La candidaturePlusieurs conditions sont à remplir pour être nommé conciliateur :
Le candidat adresse au juge d’instance dans le ressort duquel il souhaite exercer ses fonctions :
Si l’intéressé se propose d’exercer indifféremment dans le ressort de plusieurs tribunaux d’instance qu'il indiquera, il s'adressera directement au premier président de la cour d'appel.
La procédure de recrutementÀ réception de la lettre de candidature, le juge d’instance saisit le procureur de la République pour recueillir son avis sur le candidat (casier judiciaire, enquête de moralité, jouissance des droits civiques et politiques, etc.). Il vérifie également que le candidat respecte les règles d’incompatibilités.
La gestion matérielle du conciliateur Sous certaines conditions, le conciliateur est indemnisé des « menues dépenses » attachées à l’exercice de la fonction : frais de secrétariat, frais de téléphone, frais d’affranchissement postal, frais de documentation. Ces dépenses qui sont assumées directement par le conciliateur lui sont remboursées forfaitairement pour un montant annuel fixé par arrêté à 232 euros au vu d’une déclaration sur l’honneur accompagnée du décompte des dépenses occasionnées, sans présentation de justificatif. Le décompte reste cependant indispensable pour établir la réalité de la dépense. Cette déclaration est visée par les chefs de cour d’appel dans le ressort de laquelle le conciliateur de Justice exerce ses fonctions. Exceptionnellement, sur autorisation des chefs de cour, ces frais peuvent être remboursés au delà du forfait dans la limite d’un second plafond de 458 euros, sous réserve de la présentation des justificatifs au premier euro. Les conciliateurs peuvent également obtenir dans l’exercice de leur mission, le remboursement de leurs frais de déplacement. Les remboursements sont effectués par le service administratif régional (SAR) de la cour d’appel. Les conciliateurs bénéficient d’une protection sociale pendant l’exercice de leur mission (souscrite par le président du tribunal de grande instance) et d’une carte professionnelle, délivrée par la cour d’appel.
La formation des conciliateursLa formation des conciliateurs qui peut se dérouler dans le cadre des formations dispensées par l’Ecole nationale de la magistrature, auprès des associations de conciliateurs de Justice, au niveau des cours d’appel ou au sein des tribunaux d’instance, a pour but de répondre aux interrogations des conciliateurs sur le fonctionnement de la Justice en général et de la conciliation en particulier. Les thèmes abordés portent sur la gestion matérielle de la conciliation, les actions de communication en faveur de la conciliation, le statut du conciliateur, ses obligations, les règles de compétences matérielle et territoriale, la technique de la conciliation, la rédaction des procès verbaux, etc.. Un magistrat délégué à la formation est désigné au sein de la cour d’appel pour assurer la coordination des actions menées en direction des conciliateurs.
Principaux textes de référence :
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